Expositions permanentes
EVA DUCRET

L'expérience sensuelle du passé et du nouveau, de la dualité
et des reflets, c'est la recherche intensive de la topographie de ma vie et le centre de mon travail artistique.
Des traces, la respiration, un mot, toute action produit une ré-action : Echo.
Les essais de fixer ces sensations se retrouvent de nouveau sous
la forme de symétrie et dualité :
Image reflétée.
De cela naissent des matériaux primaires qui induisent
aux voyages d'inspiration.
Le souvenir du filigrane, souvent aussi un mot, un son, une odeur
mènent à la recherche plastique, à la découverte de nouvelles
formes d'expression.
Transe
Des fruits de ces voyages de découvertes, de la réalisation de ces mondes d'images, du fait de les mettre en scène, de leur donner un piédestal,
de là viennent les séries, nait le fleuve des images. Garder leur authenticité est comme retenir la respiration, ne plus respirer :
Transformation. www.evaducret.com
Claudy PELLATON

Claudy Pellaton, né en 1951 en Suisse, vit et travaille en Franche-Comté (Thurey-le-Mont).
Après des études à l’Ecole Régionale des Beaux-Arts de Besançon où il obtient le Diplôme National des Beaux-Arts section sculpture en 1973, Claudy Pellaton mène une carrière de sculpteur qui va le conduire à travailler et à montrer son travail dans divers endroits du globe. On le verra au Cameroun (1985), en Italie (1988), au Brésil (1992) ou encore au Portugal (1997) et en résidence d'artistes à l'Ecole des beaux-arts de Libreville au Gabon en 2007. Il expose d'autre part et régulièrement en France et notamment à Paris (1995,1998). Son matériau premier est la pierre, celle aux couleurs subtiles de la Franche-Comté, mais aussi celle du Gard, de Carrare ou celle au Bleu de Macaubas.
Lui qui travaille à la révélation de la couleur dans la pierre va suivant les périodes jouer de la couleur en confrontant celle révélée de la pierre travaillée, aux couleurs vives du plexiglas, ou, plus récemment, de la résine. S’établit ainsi dans son travail comme une dialectique où ce qui est mis à jour dans la nature est confronté à son extrémisation dans la culture. Il est intéressant de voir comment ses statuettes de résine dialoguent avec leur matrice de pierre.
Tout semble chez Claudy Pellaton partir de la pierre et y retourner sans cesse. Et s’il lui arrive de s'échapper dans le dessin par exemple, c'est finalement la pierre qui est première même en celui-ci. Adoptant la confrontation directe au matériau, Claudy Pellaton sculpte en taille directe, il fait émerger du bloc de pierre, des figures humaines. C’est, à partir de ces figures, un nouveau dialogue qui apparaît autour de l'individu malmené en notre monde, transfiguré en celui de Claudy Pellaton.
Ce travail riche interroge à la fois le geste primordial du sculpteur, révèle la couleur là où elle se cache et tente d'indiquer à l’homme que sous ce qu'il est devenu, il y a cette forme de lui-même qu'un travail identique à celui du sculpteur lui permettrait de révéler.
Louis Ucciani.
Alessandro MONTALBANO Peintre - Sculpteur

Né en en Sicile en 1962, Alessandro Montalbano étudie aux Beaux Arts de Florence où il acquiert une
solide formation de peintre et sculpteur. Sa véritable expérience de sculpteur (pierre, terre, plâtre, cire
directe) débute à son arrivée à Paris à la fin des années 80. Son travail est remarqué par César qui
l’invite à participer au Prix Fondation Princesse Grace, qu’il remporte en 1994 avec une sculpture en
plâtre, métal et bois. Mais le travail du bronze soudé l’attire fortement et sa rencontre avec César sera
décisive dans ce domaine. Il réalise alors sa première sculpture en bronze soudé à la flamme, haute
de plus de 2 mètres “Et le septième jour...”. Cette sculpture sera ensuite acquise en 1995 par la
Principauté de Monaco où elle se trouve actuellement, dans le musée à ciel ouvert de la ville.
Grande Pomona - Bronze 1/8 - 179,5 x 44,5 x 39 cm Biennale de sculpture contemporaine Art Fareins
2018.
Les œuvres d’Alessandro Montalbano sont présentées dans le cadre d’expositions et de foires d’art
contemporain internationales. En 2002, il représente l’Italie à l’occasion d’une exposition européenne
de sculptures monumentales “Europa in beeld” à La Haye avec des artistes majeurs tels Manolo
Valdes, Barry Flanagan, Maillol... En 2004, il participe avec “Maternité” à la 3ème édition du Festival
International de Sculpture de Monte-Carlo. En 2015, l’Hôtel Dieu / Musée Greuze de Tournus
présente “De Genèse à Naissances” où les œuvres contemporaines de Montalbano dialoguent avec
la beauté et l’histoire du lieu. En 2018, la Ville d’Issoire présente ses peintures et sculptures dans les
vastes Salles Jean-Hélion, et la Ville de Cluny lui consacre la Grande exposition d’été aux Ecuries St
Hugues. En 2019, il investit la Galerie Haute de l’Embarcadère de Montceau- les-Mines avec
l’exposition “Les Interprètes”...
Le Voyageur des Sens - Bronze soudé, pièce unique (Coll. privée) Hauteur : 2,40 m - “Europa in
beeld” La Haye, 2002
Deux œuvres de l’artiste sont exposées aux Jardins des Soussilanges pour la saison 2021
Frédéric BROCHEC Peintre - Sculpteur

Formation de graveur en taille douce et lithographie au CREAR (1984-1985)
Lithographie dans l’atelier de M Hadad à l’ENSBA (1985-1987)
Apres la pratique de la gravure et de la lithographie : création de livres comme objet, cabanes à lire, boites, assemblages, nombreuses interventions en médiathèque puis travail sur toiles, exposition dans diverses galeries et salon.
2012 début du travail de sculpteur
Principales expositions
2020 Galerie la Folie des arts Nantes
2018 l’art de rêver Château des oliviers de Salettes sculptures
2015 temple de Venterol sculptures
Mai 2006 : Pulls’Art manifestation international d’art contemporain Le Mans
Avril 2006 : Passage à l’art Salon d’art contemporain Cherbourg
Mai 2004 : 4ème salon d’art contemporain (Metz)
Septembre 2003 Galerie AKWABAA Sucy en Brie
Décembre 2003 Galerie espace Kahn Villefranche sur Saône
Août 2003 festival hors les normes à Praz sur Arly
Avril à septembre 2000 galerie Complicité édition à Grignan (26)
Michelle BILLAUD
Encre de chine

Par les subtiles variations du pinceau et de l’encre, gestes et rythmes, les oeuvres de Michelle Billaud nous réjouissent constamment. L’espace se tend, se drape de manière toujours différente en donnant un sentiment d’immensité, qui dépasse de beaucoup les limites du cadre.
Le souffle naît de l’intérieur du tableau ; le geste devient large, ample, voire violent. C’est ce qu’elle n’a pas encore fait qui la conduit à aller plus loin dans l’audace ou la démesure.
Tout d’un coup, sans y prendre garde, la fluidité du mouvement prend une place prépondérante. Le geste prend vie, et sans hésiter, dévoile des secrets enfouis au plus profond de soi.
Par sa sensibilité Michelle Billaud exprime l’écho direct d’une émotion que l’œuvre provoque mais ne définit pas.
L’expérience du vide se révèle par cette opposition de la couleur et du noir profond, le tracé du pinceau concentre, condense et cristallise. L’ensemble se mue en une projection intérieure.
Sur une ligne ténue, posée du bout de son pinceau qui bouillonne d’impatience, une vague d’une
puissance folle apparaît. Un trait surgit nourri d’ombre et de lumière. L’ombre se fige, la forme s’ébauche, l’état d’âme investit le regard et l’on accède toujours au rêve.
Michelle Billaud a trouvé dans la rencontre du papier, de l’encre et de l’eau le moyen d’expression suffisamment puissant pour exprimer la complexité des sensations et des sentiments de notre temps. L’éblouissement solaire qu’elle nous procure, nous ouvre un espace de paix et de sérénité qui mérite notre attention et notre reconnaissance.
Bernard Burgher